Testez vos connaissances du code de la route.

18.

A un signal Stop les cyclistes doivent mettre pied à terre.

VRAI : Sauf à être des champions du sur-place, s'ils ne marquent pas l'arrêt, ils risquent d'une amende.
Tout comme les automobilistes, et même si la voie est libre, comme "conducteurs d'un véhicule", ils ont l'obligation de marquer le Stop. La FCDE ne conteste pas la légitimité d'une telle obligation. En revanche elle combat l'installation systématique sur une piste longeant une artère prioritaire de panneaux Stop côté cyclistes avant les traversées des voies secondaires. Cette pratique extrêmement répandue est contraire à l'esprit des modifications au Code de 1998 qui aurait dû inciter les décideurs et aménageurs à privilégier l'article R28 du Code de la Route.
Or c'est justement au redémarrage que le cycliste en recherche d'équilibre est le plus vulnérable. La dangerosité est maximale  dans les traversées de bretelles d'accès ou de sortie des autoroutes  ou voies rapides urbaines: pour assurer, croit-on, la sécurité des cyclistes, on décroche la piste de la voie prioritaire pour l'amener perpendiculairement à la bretelle 50 ou 80m plus loin. Le cycliste se retrouve avec un stop là où les voitures ont le plus de vitesse. Dans la plupart des cas, un passage surélevé avec priorité aux cyclistes pourrait être une solution.

19. Les piétons ont l'interdiction absolue en toutes circonstances de marcher sur une bande  cyclable.

FAUX : Si l'accotement n'est pas praticable, les piétons peuvent marcher sur le bord de la chaussée goudronnée face à la circulation, c'est-à-dire sur la bande cyclable justement.

20. A un carrefour, un cycliste voulant tourner à gauche peut, soit se porter sur sa gauche et attendre sur l'axe médian avant de franchir la voie supportant le trafic venant en sens inverse, soit se porter sur sa droite et attendre l'opportunité de traverser sans risques les deux voies.

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